[En ligne] “Re-prises” : une expérimentation documentaire et féministe du Groupe Transversal Penser l’urbain par l’image (Labex Futurs Urbains) est en ligne : http://re-prises.com/
Une expérimentation documentaire et féministe. Invité par le GRAPh (Groupe de Recherche et d’Animation Photographique) à participer au festival Fictions documentaires, le collectif Penser l’urbain par l’image décide d’explorer les archives des ateliers photographiques menés par cette association d’éducation populaire depuis plus de 30 ans. Mais comment accéder à ce fonds d’images amateurs ? De quelle manière existe-t-il ? Comment le rendre visible ? Le mettre en partage ?
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Participation membre UMR AUSser
Penser l’urbain par l’image : Ont participé à ce projet : Florine Ballif, Alexa Färber, Lucinda Groueff, Anne Jarrigeon, Clément Luccioni, Laetitia Overney (IPRAUS/AUSser), Mina Saidi-Sharouz, Hortense Soichet avec la complicité d’Aurélie Pétrel
Le collectif franco-allemand Penser l’urbain par l’image réunit depuis 2012, au sein du Labex Futurs urbains, des anthropologues, architectes, géographes, sociologues, urbanistes également photographes et/ou vidéastes et des artistes pour explorer de manière expérimentale les potentialités du film et de la photographie dans la recherche urbaine.
Re-prises s’inscrit dans le programme de recherche-création exploratoire “Des contre-regards documentaires ? Les mondes urbains photographiés et filmés par les femmes”.
Présentation
Une installation artistique active lors d’une résidence de recherche-création plusieurs modes d’existence d’une archive visuelle collective : face aux photographes, une indexation collaborative et ses détournements ; face aux photographies, une interprétation iconographique ré-animée ; face au regard, une remise en image par un dispositif filmique réflexif.
Résidence
Dans les méandres d’un disque dur qui nous avait été confié, nous initions une collecte d’images. Une fois sur place, nous invitons les personnes liées au GRAPh à venir déposer leurs photographies et en parler avec nous. Les entretiens se prolongent par une séquence filmique plaçant un individu devant une de ses images. Ces différents temps permettent d’amorcer une proposition de classification, sorte d’index collaboratif pour une médiathèque à venir dont nous exposons un prototype fictionnel à l’issue de l’expérience.
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Face aux photographes
Face aux archives individuelles des photographes, nous construisons dans un geste spéculatif une médiathèque collective. Elle est basée sur un processus dialogique de collecte et de classifications négociées. Il s’agit en peu de temps, à plusieurs, à partir d’une sélection réduite, de déplier a posteriori les intentions de production visuelle.
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Face aux photographies
Face à la multitude des photographies collectées, un travail de classement est réalisé en solitaire. Deux mille images sont ainsi sélectionnées et organisées, au rythme intense d’un visionnage limité par la durée de l’expérience collective.
Face aux regards
Image et individu se réfléchissent dans les conditions inattendues d’un dispositif filmique. Ce face à face génère la mise en récit de soi, de sa relation à la photographie, de son rapport au monde.
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