[Visio-conférence] Journée d’étude : “Patrimoine, Projets et tourisme dans la ville méditerranéenne” – ENSA Paris-Belleville – 30 novembre 2020

Comité d’organisation

Jérôme Habersetzer, Mazen Haïdar, Fabienne Louyot, Virginie Picon-Lefebvre

Comité scientifique

Virginie Picon-Lefebvre, professeur HCA, chercheure Ipraus/AUSser
Thierry Mandoul, maitre de conférence, chercheur Acs/AUSser
Philippe Prost, professeur TPCAU, chercheur Ipraus/AUSser
Mazen Haïdar, architecte du patrimoine, doctorant en architecture Ahttep/AUSser
Maroun El Daccache, professeur et directeur de l’école d’architecture LAU

Informations pratiques

A suivre en direct le 30 novembre de 9h à 17h.
Lien de connexion au webinaire : https://zoom.us/j/95595359657
Cliquer ici pour participer au webinaire

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Présentation

Cette journée d’étude se propose d’explorer les relations entre les transformations de l’espaces public, du bâti existant et les constructions nouvelles dans la ville méditerranéenne contemporaine.
On s’intéressera également aux pratiques et aux usages des habitants et touristes ainsi que les appropriations de l’espace. Dans ce cadre large, on voudrait favoriser les échanges entre praticiens et chercheurs sur trois thèmes pour structurer notre approche.
Premièrement, interrogeant les formes que prennent les projets qui adaptent l’espace de la ville et ceux de l’habité à des usages contemporains, nous nous intéresserons à la prise en compte des pratiques d’appropriation. Si ces pratiques historiquement ont été progressivement limitées, réglementées et financiarisées, elles n’en constituent pas moins les ferments de la dynamique urbaine caractéristique des villes méditerranéennes, elles informent également sur les capacités concrètes de réécrire et régénérer le patrimoine avec des moyens financiers souvent limités.

Nous aborderons également le sujet du changement d’usage du patrimoine vacant qui n’est pas propre à la ville méditerranéenne, mais qui prend dans le contexte d’investissements publics limités, un caractère particulièrement crucial, dans la mesure où l’on sait que ces structures ou ses bâtiments ont menacés de disparaître s’ils ne trouvent pas d’usage.

Enfin, nous aborderons les effets de la transformation du patrimoine existant, comme ceux de la production architecturale et urbaine contemporaine. On s’interrogera sur la perte d’identité et d’authenticité du fait de la standardisation de l’offre résidentielle ou de programmes exclusivement commerciaux et de la ségrégation sociale et spatiale qui s’en résulte

3 axes de réflexions

1 – Quels aspects de la ville informelle sont-ils utiles/analysés pour comprendre / projeter la ville formelle ?
Cet axe engage une réflexion sur les répercussions des pratiques d’appropriation dans le processus de conception des projets ainsi que sur la remise en question des réglementations en vigueur. Quelles leçons ont été tirées dans les interventions contemporaines ? Quelles sont les limites de cette perméabilité entre la dimension savante de l’architecture et les modes d’usage de la ville et de l’habitat en changement perpétuel ?

2 – Changer l’affectation des édifices abandonnés peut-il sauver un patrimoine architectural menacé ?
Si la fonctionnalisation du bâti existant s’apparente généralement à une démarche conservatrice, quel sens ajoute-t-elle au patrimoine et de quelles valeurs le prive-t-elle ? Dans certains pays où le processus de patrimonialisation de l’architecture du XXe siècle en-est à ses prémisses, peut-on envisager de nouvelles approches de sauvegarde ?

3 – Le renouvellement urbain se caractérise souvent par un changement de paradigme économique et social, quelles en sont les conséquences sociospatiales sur la ville existante ? Quelles formes de rapport se dessinent entre les interventions contemporaines et la ville méditerranéenne traditionnelle ? Comment éviter les risques de ségrégation spatiale, de la normalisation et de l’aseptisation du cadre urbain et de l’architecture ?

Programme

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