[A paraître] Le n°9 de la revue de l’ENSA Bretagne “Exercice(s) d’architecture” : dossier “L’autonomie de l’architecture” (1er trimestre 2021)

Le neuvième numéro de la revue de l’ENSAB “Exercice(s) d’architecture” propose d’actualiser le débat sur l’autonomie de l’architecture.

“Exercice(s) d’architecture” n°9, Editions Les presses du réel, 2021, 1 Vol. (224 p.), ISBN 978-2-9571308-1-8

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Contributions

Contributions de Miquel Peiro, Frédéric Sotinel, Anna Maria Bordas, Alice Agostini, Can Onaner, Marie-Pascale Corcuff, Christophe Camus, Céline Monvoisin, Fanny Gauter, Loïc Daubas, Giulia Buffoli, Gilles Malzac, Christian Drevet, Frédéric Sotinel…

Contribution membre UMR AUSser

Gilles Malzac (doctorant ACS/AUSser) : La ruse des colombes

Présentation

Si l’architecture est au croisement du social et du technique, elle n’est ni le social ni le technique. Elle est autre chose qui les inclut et les emmène sur d’autres chemins et d’autres visées. Qu’est-ce qui est donc spécifique à l’architecture et la constitue en tant que discipline autonome en ce début de XXIe siècle ?
« Interroger l’autonomie de l’architecte praticien et de l’architecture comme discipline, c’est le défi de cette publication.
Dans la continuité du colloque Architecture évolutive / réversible, formes et dispositifs organisé en février 2020 par les enseignants de l’ENSA Bretagne, ces questions sont révélatrices des débats qui agitent les acteurs de l’architecture, qu’ils soient praticiens ou théoriciens de l’architecture. L’architecte doit-il se libérer de toute contrainte pour être autonome ? Ou bien est-ce l’architecture qui doit gagner son autonomie pour s’exprimer pleinement ? Mais s’agit-il, ici, de la pratique de l’architecture dans sa finalité concrète ou bien de l’architecture comme discipline… autonome ? Alors, s’agit-il d’enseigner l’architecture ou de former à la « conception de projets » ? Comment fondre théorie et pratique dans la pédagogie ? Est-ce l’image symbolique, l’esthétique de l’objet bâti, qui en fait « œuvre d’architecture » ou bien aussi ses qualités d’usage ? L’architecture gagne- t- elle son autonomie par la reconnaissance populaire de l’objet culturel ou d’intérêt général ? L’architecture : un simple outil de communication ? Au contraire, l’architecte n’est-il pas un médiateur pour un projet collectif ?  

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