Soutenance de thèse de Selma Brinis (AHTTEP/AUSser) : “Implantation de gares et recomposition spatiale. Etudes historiques et morphologiques sur des sites de gares en région parisienne” – ENSA Paris-La Villette (Annexe Ardenne) – 30 novembre 2022

Selma Brinis soutiendra sa thèse à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette (Salle de séminaire, Annexe Ardenne, 23 rue des Ardennes, 75019 Paris) le mercredi 30 novembre 2022 à 9h.

Titre de la thèse : “Implantation de gares et recomposition spatiale. Etudes historiques et morphologiques sur des sites de gares en région parisienne”
Directrice de thèse : Karen Bowie (Professeure HDR émérite, ENSA Paris La Villette, membre associée AHTTEP/AUSser)

Université Paris 1 Panthéon Sorbonne , Ecole doctorale de géographie
Laboratoire de rattachement : AHTTEP/AUSser, ENSA Paris-La Villette

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Membres du jury

• Karen BOWIE, Professeure HDR émérite à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-la-Villette, Directrice.
• Anne GRILLET-AUBERT, Maitresse de conférences, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville, membre IPRAUS/AUSser, examinatrice.
• Cristiana MAZZONI, Professeure HDR, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Belleville, directrice UMR AUSser, rapporteure.
• Arnaud PASSALACQUA, Professeur HDR, Ecole d’urbanisme de Paris, rapporteur.
• Nicolas PIERROT, Docteur en Histoire, Conservateur en chef du patrimoine Région Île de-France – Service Patrimoines et Inventaire, examinateur

Résumé de la thèse

Cette recherche propose de développer des connaissances historiques et spatiales sur la présence ferroviaire en Région Île-de-France. Aujourd’hui, plusieurs sites font l’objet de projets de transformation ou de réhabilitation et notre enquête architecturale et urbaine vise à servir à leur évaluation patrimoniale. L’étude mobilise des outils et des méthodes issus de diverses disciplines, en particulier celles de l’histoire et de la géographie. Ainsi, dans un premier temps, elle s’intéresse à l’histoire de la création des premiers chemins de fer et des gares aux environs de Paris et aux transformations territoriales et urbaines auxquelles elles ont participé au cours des XIXe et XXe siècles. Pour ce faire l’enquête s’appuie notamment sur une documentation issue de fonds publics (archives municipales, départementales, nationales) et privés (SNCF). Dans un second temps, elle propose une méthode d’analyse cartographique. Celle-ci a pour objet de permettre de visualiser clairement dans le temps et dans l’espace le processus de déploiement du réseau ferré sur le territoire étudié. Cette démarche a impliqué la production de deux bases de données, concernant d’une part l’extension des voies ferrées par tronçon et, d’autre part, la chronologie de l’implantation des gares dans la région. Elle a abouti notamment à l’établissement d’un inventaire géolocalisé des infrastructures ferroviaires abandonnés (gares et voies ferrées) sur la région l’Île-de-France. Par ailleurs, nous avons mobilisé l’outil SIG pour croiser des informations contenues dans ces deux bases de données avec des statistiques démographiques produites par l’INSEE sur la période entre 1876 et 2019. Cette démarche contribue à quantifier un choix d’éléments caractéristiques des relations en constante évolution entre réseau et territoire, sur le temps long du
développement urbain en région parisienne.

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