[Appel] à communication pour le colloque AISU (Associazione Italiana di Storia Urbana) : Session 6.14 : “Natures urbaines. Images et rhétoriques du paysage dans le projet contemporain” (date limite : 15 mai 2023)

Ouverture de l’appel à communication pour la session 6.14 du colloque international de l’AISU (Associazione Italiana di Storia Urbana).

Le colloque, intitulé “Beyond the Gaze. Interpreting and Understanding the City“, se tiendra à Ferrare entre le 13 et le 16 septembre 2023.

La session est consacrée à la thématique des “Natures urbaines. Images et rhétoriques du paysage dans le projet contemporain“.

Date limite pour l’envoi des propositions: 15 mai 2023

Les propositions sont à envoyer directement à partir du site www.aisuinternational.org

Organisateurs

• Federico Ferrari (ENSA Nantes, membre ACS/AUSser (ENSA Paris-Malaquais))
• Emma Filipponi (ENSA Paris-Val de Seine, membre associée ACS/AUSser (ENSA Paris-Malaquais))
• Alessandro Benetti (Université Rennes 2-Politecnico di Milano)

Présentation

La surutilisation d’images évoquant la nature pour représenter le projet architectural et urbain est souvent qualifiée d’instrumentale. Certes, la question écologique, indépendamment de son urgence réelle, est de plus en plus exploitée à des fins essentiellement commerciales et de communication. La portée du phénomène, par contre, impose peut-être d’autres questions : existe-t-il aujourd’hui un « grand récit » naturaliste dont le projet serait porteur ? Quelles sont les spécificités de ce récit et quels sont les éléments de continuité avec ses précédents de la seconde moitié du 20e siècle ? L’approche proposée reconnaît le caractère hybride de la condition métropolitaine – entre ville et campagne, urbain et rural – en rejetant la dichotomie nature-artifice et en affirmant le caractère résolument artificiel du projet contemporain. Le point de départ de la proposition de session est en fait le concept d’« omni-paysage ». Ce terme, employée par Michael Jakob (Le paysage, Infolio, 2008), décrit l’extrême prégnance de la notion de paysage, emblématique d’une approche spécifique à l’interprétation de la réalité contemporaine, dans laquelle la
production d’images est centrale, et à laquelle le projet architectural et urbain ne peut naturellement pas se soustraire. La session, à la frontière entre les champs de l’histoire et du projet, se propose donc de réfléchir à l’utilisation de l’élément naturel dans les représentations urbaines et d’architecture, de l’après-guerre à nos jours, à travers différents supports – photographies, dessins, photomontages, rendus – comme outils de production de récits et d’imaginaires. L’objectif est, d’une part, d’approfondir un phénomène trop souvent aplati sur le présent, en l’historicisant à moyen terme, à partir de la seconde moitié du 20e siècle. D’autre part, il s’agit d’apporter un éclairage nouveau sur des épisodes méconnus du passé récent qui anticipent de diverses manières l’« omni-paysage ». Les propositions consacrées à des études de cas spécifiques et/ ou à des comparaisons entre des études de cas relevant de champs disciplinaires différents seront privilégiées. Les propositions peuvent s’inscrire dans un ou plusieurs des trois axes de réflexion énumérés ici et se référer à leurs mots-clés. Ces domaines ne doivent en aucun cas être considérés comme limitatifs ou exhaustifs :

• 1. Acteurs publics : images, imaginaires et rhétoriques identitaires
• 2. Acteurs privés : pratiques, marketing, stratégies
• 3. Projet : relation représentation/projet (utilisation des images, des nouveaux médias numériques, etc.)

Appel

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