[Soutenance] de thèse de Noureddine Benaissa Cherif (doctorant AHTTEP/AUSser) : “L’architecture des gares ferroviaires en Algérie : Enjeux et risques du patrimoine ferroviaire de la période coloniale algérienne” – ENSA Paris-La Villette – 17 mai 2023

Noureddine Benaissa Cherif (doctorant AHTTEP/AUSser) soutiendra sa thèse intitulée “L’architecture des gares ferroviaires en Algérie : Enjeux et risques du patrimoine ferroviaire de la période coloniale algérienne“, à l’ENSA Paris-La Villette (Salle des séminaires au 23 rue des Ardennes, 75019 Paris) le mercredi 17 mai 2023 à 14h30.

Ce travail a été réalisé sous la direction de Madame Karen Bowie, au sein de l’unité de recherche “Géographie-Cités” de l’École Doctorale Géographie de Paris, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et du laboratoire AHTTEP/AUSser (ENSA Paris-La Villette).

Le lien WebEx suivant vous permettra d’assister à la soutenance à distance :
https://paris-lavillette-archi.webex.com/paris-lavillette-archi-fr/j.php?MTID=maa6d58940ef7313450286f1fa2fb3554

Membres du jury

• Madame Karen Bowie, professeur HDR émérite en histoire et cultures architecturales (directrice de thèse)
• Monsieur Gilles-Antoine LANGLOIS, professeur HDR en histoire moderne et contemporaine, ENSA Paris Val-de-Seine (rapporteur)
• Madame Nabila OULEBSIR, maître de conférences HDR en histoire de l’art et archéologie, Université de Poitiers (rapporteure)
• Monsieur Boussad AICHE, maître de Conférences HDR, Université Mouloud Mameri, Tizi Ouzou, Algérie, (examinateur)
• Madame Dalila SENHADJI, maître de conférences HDR, Université des Sciences et de la TechnologieMohamed Boudiaf, Oran, Algérie (examinatrice).
• Monsieur Christian CHEVANDIER, professeur émérite d’histoire contemporaine, Université du Havre(examinateur)

Résumé de la thèse

La thèse d’architecture se concentre sur les gares ferroviaires en Algérie, en particulier sur les bâtiments voyageurs de la période coloniale. Elle combine recherche documentaire et enquêtes sur le terrain pour accroître les connaissances scientifiques sur ces structures et contribuer à leur reconnaissance en tant que patrimoine national algérien. Les recherches s’appuient sur des archives inédites de la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) et une documentation recueillie lors de voyages d’études effectués entre 2017 et 2022 en Algérie. L’étude met en valeur la qualité architecturale des gares construites pendant l’implantation du chemin de fer en Algérie entre 1857 et 1962, en illustrant la diversité des styles architecturaux, allant du néoclassique au modernisme, ainsi que des influences régionales et locales.

La thèse est structurée en trois parties et dix chapitres. La première partie propose un état des lieux historique des gares de la période coloniale algérienne, ainsi que des informations sur les compagnies ferroviaires responsables du réseau ferroviaire. Quatre gares représentatives, Alger, Oran, Annaba et Skikda, sont sélectionnées pour approfondir l’étude. La deuxième partie présente des analyses architecturales, mettant en évidence l’évolution stylistique des gares coloniales, les éléments architecturaux remarquables et l’analyse spatiale, fonctionnelle et constructive des quatre gares choisies. Enfin, la troisième partie examine la situation actuelle des bâtiments voyageurs du point de vue patrimonial, abordant leur état actuel, les perceptions des usagers et les mesures de protection mises en place. L’objectif est de contribuer à l’élaboration d’un dossier de protection au titre des monuments historiques pour la gare d’Oran, tout en explorant les aspects réglementaires de la préservation du patrimoine en Algérie et dans d’autres pays.

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