[Conférence] “Apprendre à connaître le monde à travers l’architecture du XXe siècle” – énsa de Paris-Belleville – 21 mars 2024

La conférence de Johan Lagae (architecte, professeur d’histoire de l’architecture à l’université de Gand) : Apprendre à connaître le monde à travers l’architecture du XXe siècle

aura lieu le jeudi 21 mars à 19h à l’amphithéâtre Central de l’énsa de Paris-Belleville (60 boulevard de la Villette, 75019 Paris).

Accédez à l’annonce : Johan Lagae

Cette conférence fait partie du cycle “Les causeries de printemps” conçu par Jean Souviron, maître de conférences associé et membre de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser, sur le thème :  ” Urbaniser le monde : nouvelles perspectives sur l’architecture et l’environnement “

Elle sera suivie d’une discussion avec Estelle Thibault, professeure et historienne de l’architecture et membre de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser et Mohammed Badru, Dhachael Delver, Yaël Foucher, étudiants à l’Ensa-PB.

 Entrée libre, dans la limite des places disponibles.

Présentation de la conférence

Ces dernières années, les initiatives visant à écrire une histoire de l’architecture plus globale et inclusive se sont multipliées. En tant que cofondateur et rédacteur en chef de la revue Architecture Beyond Europe (ABE), Johan contribue à cette évolution indispensable, en s’appuyant sur les travaux de plusieurs chercheurs dont la pensée a profondément influencé sa propre démarche. Dans le cadre de cette conférence, Johan reviendra sur sa trajectoire de chercheur depuis sa découverte de l’architecture moderne au-delà de l’Europe lors d’un séjour au Caire au début des années 1990. Il expliquera comment se sont ensuite construits ses projets de recherche sur l’architecture et l’urbanisme en Afrique centrale. Il démontrera que pour comprendre les paysages architecturaux et urbains des villes congolaises telles que Kinshasa, Lubumbashi, Matadi ou Mbandaka, il est nécessaire d’abandonner les approches d’une histoire des « outre-mers ». Il est au contraire crucial d’étudier les connexions qui découlent des réseaux internationaux d’expertise, de reconnaître simultanément l’influence des échanges avec les régions voisines et d’analyser les flux souvent négligés de personnes, de biens et de matériaux qui sont entrés sur le territoire congolais en provenance d’un « ailleurs ». (Extrait du site de l’énsa de Paris-Belleville).

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