[En hybride] 8e Rencontre autour de ma thèse avec Mirabelle Croizier : “Jardins historiques en projets – cultiver l’histoire ?” – énsa de Paris-Belleville – 25 novembre 2024
L’Ipraus/AUSser (Énsa de Paris-Belleville) vous convie à la 8e Rencontre autour de ma thèse : “Jardins historiques en projets – cultiver l’histoire ?”
qui aura lieu le lundi 25 novembre 2024, 13h-13h45 (30 mn échange doctorant/enseignants et 15 mn questions/réponses avec le public) en format hybride (en présentiel et en distanciel), au centre de recherche documentaire IPRAUS/AUSser à l’Énsa de Paris-Belleville (60, boulevard de la Villette, 75019 Paris, bâtiment B, 3ème étage).
Si vous ne pouvez vous déplacer, je vous donne le lien zoom afin d’y assister en distanciel :
https://eu01web.zoom.us/j/67013385839?pwd=Sa1hJLwOJy8aA8IxPzMXAuObmO69iF.1
Vous êtes étudiant, enseignant-chercheur de Paris-Belleville ou extérieur, vous êtes intéressé par le sujet et/ou pour vous lancer dans une thèse, venez échanger en toute convivialité. Cette rencontre est pleinement ouverte.
Vous pouvez venir avec votre sandwich.
Les intervenants
Mirabelle Croizier, doctorante IPRAUS/AUSser sous la co-direction de Nathalie Lancret et Frédéric Pousin, échangera sur son parcours et son sujet de thèse.
Patrick de Jean, Maître de conférences en Théories et Pratiques de la Conception Architecturale et Urbaine, sera le discutant.
André Lortie, directeur de l’IPRAUS/AUSser, animera cette rencontre.
Cette thèse est en préparation à l’Université Paris-Est, dans le cadre de l’École doctorale Ville, Transports et Territoires, en partenariat avec l’IPRAUS – Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société (laboratoire à l’Énsa de Paris-Belleville).
Résumé de la thèse
Ce travail de recherche est parti du constat que la question patrimoniale, dans un jardin notamment, était souvent vue comme une entrave plus qu’un moteur. Et si ce n’est pas le cas, le patrimoine est alors vu comme un alibi, un faire-valoir ou un certificat de bonne conduite, peu importe ce qu’il a à raconter. Au-delà de leur intérêt esthétique et stylistique, on peut aussi chercher à comprendre comment ces jardins historiques peuvent être des modèles d’adaptation, notamment face aux bouleversements climatiques et aux enjeux écologiques actuels. Mais pour les comprendre dans ce sens, il faut savoir lire les traces de leur relation complexe avec leur milieu, ce qui nécessite de faire appel à plusieurs disciplines pour embrasser des champs et des échelles différents.
Comment alors explorer l’histoire de cette relation entre les jardins et leur territoire ? Comment croiser les approches (disciplines, savoirs et savoir-faire) afin d’en lire les traces, et que pourront-elles nous apprendre sur la capacité d’adaptation de ces jardins ? Comment cette connaissance (non disciplinaire) peut être un enjeu pour le projet de conservation et de transformation, en devenant même un exemple pour les projets de paysage ?
L’objectif de cette recherche est de révéler l’intérêt de croiser des méthodes des différents champs disciplinaires, mais aussi les savoirs indisciplinés, pour comprendre les jardins historiques dans leur relation au territoire, à leur contexte géographique, culturel, économique. Son intention est ainsi de produire un outil méthodologique pour connaître et donc mieux transformer ces jardins par le projet.
Cette étude prend pour base deux exemples de projets de paysage dans des sites historiques et interroge à chaque fois les conditions du projet : le domaine viticole de la Chaize dans le Beaujolais, et l’abbaye de Noirlac, Centre culturel de rencontres dans le Cher.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante :
Pascal Fort (14 novembre 2024). [En hybride] 8e Rencontre autour de ma thèse avec Mirabelle Croizier : “Jardins historiques en projets – cultiver l’histoire ?” – énsa de Paris-Belleville – 25 novembre 2024. Carnet de veille UMR AUSser. Consulté le 16 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/12j0f