[Soutenance de thèse] de Sabine Guth : “Architecture et projet (de l’)urbain à l’aune de trois concepts opératoires dans la fabrique récente de la ville : la densité, la mobilité, le logement” – énsa de Paris-Belleville – 11 décembre 2024

La soutenance de thèse de doctorat en architecture de Sabine Guth (membre IPRAUS/AUSser), intitulée “Architecture et projet (de l’)urbain à l’aune de trois concepts opératoires dans la fabrique récente de la ville : la densité, la mobilité, le logement“, menée sous la direction de Cristiana Mazzoni et Estelle Thibault, aura lieu le mercredi 11 décembre 2024 à 9h à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville, salle Bobenriether, au 60 bld de la Villette à Paris (75019).

Cette thèse sur travaux a été réalisée à l’Université Paris-Est Sup, dans l’école doctorale Ville, Transports et Territoires, au sein du laboratoire IPRAUS (institut parisien de recherche architecture urbanistique société.)

Membres du jury

Composition du jury :

Enrico Chapel, Professeur HDR en Histoire et culture architecturales, ENSA de Toulouse (rapporteur)
Eric Chauvier, Professeur HDR en Sciences humaines et sociales, ENSAP de Bordeaux (rapporteur)
Caroline Maniaque, Professeure, HDR en Histoire et culture architecturales, ENSA de Normandie (examinatrice)
Patrick Henry, Professeur de Théories et pratiques de la conception architecturale et urbaine, ENSA de Paris-Belleville (examinateur)
Cristiana Mazzoni, Professeure HDR en Ville et Territoire, ENSA de Paris-Belleville (codirectrice)
Estelle Thibault, Professeure HDR en Histoire et culture architecturales, ENSA de Paris-Belleville (codirectrice)

Résumé de la thèse

Elle interroge la façon dont les relations entre architecture et projet urbain ont été envisagées en France et en Europe depuis les années 1980, à travers l’actualisation de recherches portant sur trois thématiques déterminantes de cette interface dans la fabrique récente de la ville : la densité, la mobilité et le logement. Elle met à jour le rôle d’un “projet urbano-architectural”, versé dans une culture commune mais évoluant à travers des pratiques peu écrites et en marge des réflexions théoriques, dont l’espace de jeu est façonné par des “fictions” coïncidant peu avec les réalités multiples des situations de projet. Elle suggère que ce concept gagnerait à être mieux visibilisé et défini pour devenir un réel outil critique, et contribuer à rouvrir certains champs d’exploration et d’expérimentation d’un espace de réflexion essentiel au vu des enjeux socio-environnementaux associés à l’élaboration des formes urbaines contemporaines.

 

 

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